INTERVIEW SUR I24NEWS DE NICOLE GUEDJ ET DEUX        DESCENDANTS DE JUSTES PARMI LES NATIONS :                                    CHRISTOPHE CABROL ET EUGENIE TERNEYRE                           PAR BARBARA SZERER

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Samuel Cartaut Brunel raconte son voyage dans le Dauphiné Libéré : 

 

Le voyage d’un descendant de Justes en Israël : 
Chaque année et depuis 8 ans, la Fondation France-Israël, présidée par Nicole Guedj, ancienne Ministre, organise un voyage de cinq jours en Israël (une initiative unique en France et dans le monde) pour les petits-enfants ou arrière-petits-enfants des « Justes de France » honorés « Justes » parmi les nations. Un voyage financé par la fondation qui permet à ces descendants de connaître Israël, d’aller sur le site de Yad Vashem à Jérusalem où sont inscrits tous les noms des Justes de chaque pays. 
Samuel Cartaut Brunel, un jeune gilhocois, qui était parmi eux, raconte: « Je suis parti avec 14 autres descendants de Justes venus de toute la France et même du Québec, des Etats-Unis et du Luxembourg. Nous avons visité la vieille ville de Jérusalem avec les lieux Saints et assisté aux commémorations de Yom Hashoah au mémorial de Yad Vashem avec dépôt de gerbe. Là, se trouve le Jardin et l’Allée des Justes parmi les Nations où poussent 2000 arbres plantés, pour et par les Justes jusqu’en 1990 (pas après faute de place). Ainsi, j’ai pu retrouver avec émotion, le caroubier planté en 1981 par Eugénie Brunel (ma grand-mère) aidée de mon père. Nous avons été reçus par le maire de Jérusalem et par un député avec la visite de la Knesset (parlement israélien) et par l’Ambassadeur de France à Tel-Aviv. Puis aussi des rencontres avec des rescapés de la Shoah, des soldats francophones, des journalistes… ».
Une délégation attendue avec impatience, avec émotion et gratitude par les familles francophones dont certains membres ont été déportés, rescapés ou enfants cachés qui remercient à travers la nouvelle génération, la bravoure de leurs aïeux qui ont sauvé de nombreux juifs pendant l’occupation.

 

 

 Sandra Chauvin raconte son histoire au retour du voyage dans le Dauphiné Libéré